samedi 21 février 2009

Université dans la rue à... Fort-de-France

« L’UAG dans la rue » - Des conférences-débats en phase avec l’actualité

La deuxième conférence donnée dans le cadre de l'UAG dans la rue a été donnée vendredi 20 février à 17h30, esplanade de l'Atrium à Fort-de-France
par Benoît Bérard (Maître de Conférences en Archéologie Précolombienne).

"Penser la Caraïbe : la leçon amérindienne"









Des images de la conférence en cliquant ici.

3 commentaires:

  1. la question que je me pose est la suivante: , aurait on penser aux étudiants de l'uag et de leurs misères si les postes des enseignants chercheurs n'étaient pas menacé avec la réforme de Valérie Pécresse?
    ça fait des années que les étudiants de l'uag souffrent et ne bénificient pas d'un vrai statut étudiant comme en métropole, et c'est seulement maintenant que tout le monde s'en rend compte, la réforme de l'iufm était en train de passer comme une lettre à la poste sans qu'aucun professeur de fac en France comme aux antilles guyane ne réagissent , il a fallu que vos postes soient menacés pour vous voir dans la rue avec les étudiants, je n'ai pas vu de profs d'universités dans la rue en Martinique lors de la réforme LMD (j'ai juste vu deux pelés trois tondus essayer vainement de bloquer la rocade sur France O)contrairement à Montpellier où on a fait grève pendant trois mois, je n'ai jamais entendu dire par mes amis en fac aux antilles que les profs se souciaient de leurs souffrances etc(certaines de mes amis touchaient leurs bourses 6 mois après avoir commencé leur année universitaire), maintenant avec le mouvement initié par le collectif du 5 février, on voit subitement les universitaires, qui étaient perchés il n'y a pas longtemps sur leur privilèges s'interesser aux étudiants, ces mêmes étudiants souvent méprisés par l'ensemble des profs de l'UAG.

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  2. Bonsoir, merci pour votre message. La réponse que j'apporte est personnelle, forcément partielle et vous la trouverez sans doute partiale.
    Factuellement, la mobilisation des enseignants-chercheurs de l'UAG n'a pas commencé avec le mouvement initié par le collectif du 5 février. Jetez un coup d'oeil sur les archives de ce blog, discutez avec les enseignants qui participent aux actions, vous verrez que les enseignants n'ont pas attendu cette date pour se mobiliser. Ceci n'est absolument pas un jugement de valeur sur le mouvement du collectif du 5 février, simplement les déclencheurs des mobilisations contre la vie chère et à l'UAG ne sont pas les mêmes. Après, au-delà de la mobilisation nationale pour la défense de l'université, il est évident que le quotidien même de l'UAG est traversé par les contraintes dénoncées par le collectif du 5 février. Normal donc que les enseignants-chercheurs et les personnels BIATOSS puissent s'en faire l'écho.
    Pour suivre cette réforme de près, je peux vous assurer que l'intégration de l'IUFM était loin de passer comme une lettre à la poste, ici à l'UAG comme à peu près partout en Métropole. Il y a d'autres modes d'action que la grève, les enseignants se sont pas mal mobilisés pour essayer de donner corps à un projet mal fagoté par le ministère.
    Où étaient les enseignants lors de la mise en oeuvre du LMD ? Où étaient-ils lors de mise en oeuvre de la LRU ? La réponse est la même, avant de descendre bloquer des ronds-points d'autres modalités sont explorées, parfois avec erreur, parfois non. L'IUFM est attaqué depuis sa création au début des années 1990 pour un certain nombre d'insuffisances, l'université est critiquée pour son échec a amené la majorité des jeunes à la réussite. Ces critiques sont sans aucun doute fondées, des aménagements ou réformes devaient être mis en oeuvre, la question étant de savoir si celles imposés à l'heure actuelle sont les bons et pour les bons motifs. Je vous invite à prendre connaissance des témoignages auxquels renvoient ce blog et à vous forger votre opinion.
    Les enseignants mobilisés sur leurs seuls intérêts personnels, bien évidemment, c'est le reproche que l'on peut adresser à TOUT groupe qui à un moment où à un autre se mobilise. Cet argument est systématiquement mobilisé pour déligitimer les grèves. Penser cela est votre droit le plus strict, je vous invite seulement à ne faire preuve de retenue dans vos généralisations, ces jugements hâtifs fragilisent vos propos.
    Je me tiens à votre disposition pour échanger avec vous de façon plus approfondie, bien cordialement,
    Michel Tondellier, MCF UAG
    Vous pouvez me joindre au à l'adresse suivante : mobilisation.uag@gmail.com

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